Après les chek-up à répétitions que nous avons faits pour les dossiers à répétitions, nous devrions être OK pour les cinq années à venir, question santé.
C'est sans compter sur la capacité du corps humain à somatiser quand quelque chose est un peu trop lourd à porter.
Une nuit, je me réveille en sursaut avec les oreilles qui bourdonnent, une douleur dans la nuque, le cœur qui bat dans ma poitrine, dans ma tête, et jusqu'à dans mes pieds qui fourmillent.
Au
choix : un infarctus, un AVC, une méningite ou une sclérose en
plaque.
Ou les quatre.
Ou les quatre.
Sans
paniquer (ou à peine), je me lève et vais chercher le tensiomètre
que j'ai piqué à une amie depuis que le médecin agréé DDASS m'a
trouvé hypertendue.
Je m'asseois sur le canapé, prends ma tension : 15/9
Ouahhh ! La trouille !
Je m'allonge, les jambes surélevées sur l'accoudoir, et je fais des respirations de yoga.
Je prends mon pouls, puis reprends ma tension.
65 pulsations/minute, TA : 13/7
Bon.
Ca semble raté pour l'infactus et l'AVC.
Je vais réchauffer mon coussin aux noyaux de cerise Nature et Découverte et le cale sur ma nuque.
Trois minutes plus tard, je pionce.
Je ne suis pas hypocondriaque, mais n'empêche : le lendemain matin, j'appelle mon généraliste, un cardiologue et un neurologue, sous l'oeil narquois de Julien qui ne manque pas de se moquer de moi.
Tout comme mon généraliste : Tout ça, c'est trop de tension (psychologique, hein, pas artérielle!), trop de contractures, trop de stress, et les manifestations sont habituelles (ben oui, mais moi, personnellement, je n'ai pas l'habitude de me réveiller en pleine nuit comme si j'avais avalé Creys Malville).
Je m'asseois sur le canapé, prends ma tension : 15/9
Ouahhh ! La trouille !
Je m'allonge, les jambes surélevées sur l'accoudoir, et je fais des respirations de yoga.
Je prends mon pouls, puis reprends ma tension.
65 pulsations/minute, TA : 13/7
Bon.
Ca semble raté pour l'infactus et l'AVC.
Je vais réchauffer mon coussin aux noyaux de cerise Nature et Découverte et le cale sur ma nuque.
Trois minutes plus tard, je pionce.
Je ne suis pas hypocondriaque, mais n'empêche : le lendemain matin, j'appelle mon généraliste, un cardiologue et un neurologue, sous l'oeil narquois de Julien qui ne manque pas de se moquer de moi.
Tout comme mon généraliste : Tout ça, c'est trop de tension (psychologique, hein, pas artérielle!), trop de contractures, trop de stress, et les manifestations sont habituelles (ben oui, mais moi, personnellement, je n'ai pas l'habitude de me réveiller en pleine nuit comme si j'avais avalé Creys Malville).
Valériane, passiflore, tilleul... Quelques gouttes matin midi et soir et youp ! On n'en parle plus.
C'est chouette les plantes, ça fait tout plein de choses.
A cela, j'ajoute de mon propre cru l'hypéricum perforatum (En fait, c'est du millepertuis, mais le nom latin me fait plus d'effet). J'en ai déjà pris, ça a la même efficacité que le Prozac. Sans les effets secondaires : faim excessive, secouement (hi ! hi !), modification de l'humeur, perte de libido... un joyeux cocktail qui rien qu'à le lire annule les effets positifs du médicament (surtout le secouement).
Un endocrino m'en avait proposé pour m'aider à me débarrasser des kilos post-FIV.
J'avais surtout récolté une agitation suspecte et un langage trépignant difficile à maîtriser. Pour une instit, ça la fiche mal...
Et
puis j'avais perdu 300 grammes.
Les
calories dues au secouement, sans doute.
Malgré
ma petite médication florale efficace (j'y crois), je
maintiens le cardiologue. En revanche, j'annule le neurologue :
apparemment, pour la sclérose en plaque, je n'ai pas les bons
symptômes.
Rentrée à la maison, je fais un peu de ménage dans le meuble à pharmacie pour ranger mes énormes flacons de macérats de plantes, quand je tombe sur une boîte de spiruline planquée au fond du placard. Là aussi, c'est un nom qui me fait marrer, spiruline, parce que je trouve qu'il sonne comme une chanson brésilienne :Shpirouli, Shpirouli, Shpirouli-o ! Draoushdi, Draoushdi, Draoushdi-o... (où est-ce que j'ai entendu ça?)
Pliée en huit, une ordonnance fait l'accordéon dans un coin. Je l'attrape, je la désaccordéonne, et découvre une prescription récente à base de quelques plantes calmantes et de Spiruline ( Shpirouli-o, Draoushdi-o) dynamisante. Pour Julien.
Rentrée à la maison, je fais un peu de ménage dans le meuble à pharmacie pour ranger mes énormes flacons de macérats de plantes, quand je tombe sur une boîte de spiruline planquée au fond du placard. Là aussi, c'est un nom qui me fait marrer, spiruline, parce que je trouve qu'il sonne comme une chanson brésilienne :Shpirouli, Shpirouli, Shpirouli-o ! Draoushdi, Draoushdi, Draoushdi-o... (où est-ce que j'ai entendu ça?)
Pliée en huit, une ordonnance fait l'accordéon dans un coin. Je l'attrape, je la désaccordéonne, et découvre une prescription récente à base de quelques plantes calmantes et de Spiruline ( Shpirouli-o, Draoushdi-o) dynamisante. Pour Julien.
Bienvenue au club.
Sauf qu'il ne m'a rien dit, le bourricot ! Le soir même, alors qu'il écoute mon bulletin de santé d'un air goguenard, (je te l'avais dit que c'était le stress ! Arrête de te prendre la tête ! Zen !), je lui brandis sous le nez l'algue à consonance portugaise en le traitant de coyote à foie jaune !
Alors voilà : un des dommages collatéraux des procédures d'adoption, c'est ça : une altération de ta santé physique et mentale, superficielle mais handicapante. Tout de même.
Et tu gradues les derniers mois avec quinze cachets de varech par jour et 150 gouttes de teinture-mère végétale.
Pour plus d'efficacité.
et ben dis donc il t'en arrivent des trucs. Je trouve la procédure d'adoption bien longue et bien compliquée. Bon courage et vite le suite. S.
RépondreSupprimerSur le coup, on vit les choses comme elles se présentent, mais au bout du compte, quand on regarde en arrière, on se dit que ça a fait beaucoup...
SupprimerCela dit, ça reste, finalement, de bons souvenirs ;-)
Alteration superficielle de la santé : pas tant que ça. Pour moi : syndrome de megniere (vertiges accouphenes). J'en ai bavé (hospitalisation) et je me souviens etre partie chercher ma fille dans un état lamentable. La tenir dans mes bras a été le meilleur medicament! Bises à toi. Une autre Cat (reims) qui a enfin reussi à poster un com
RépondreSupprimerJ'imagine...
SupprimerBisous Cath, et aux deux filles aussi ;-)
Hum que j'aime découvrir le post du jour, là en fin de journée et sourire... Rire franchement aussi !!! Anne
RépondreSupprimerTant mieux Anne, c'est aussi fait pour ça !
SupprimerOui c'est aussi cela votre blog : rire de ce qu'il a fallu endurer, encaisser, avaler, rire de la tension parce c'est derrière soi et que le bonheur est là ! Rire parce que les prouesses de votre plume mettent en mots nos émotions et nos ressentis, nous permettant aussi, parfois, de les accueillir avec du recul ! Merci. Anne
SupprimerMoi aussi, c'st mon kiff du soir: je me régale à lire vos tribulations et tout ce parcours du combattant pour arriver à tenir enfin votre fille dans vos bras! Mais que de stress et que de dégâts collatéraux pour y arriver! Je ne sais pas dans quel état j'aurais été si j'avais dû traverser toutes vos épreuves...Vous êtes d'autant plus méritants et admirables!
RépondreSupprimerVivement demain soir...
Tu tiens parce que tu es portée par ton amour maternel...
SupprimerEt attends que je raconte l'histoire de ma deuxième fille, après le séisme. Du délire !
Mais tu sais, aujourd'hui, quand je les regarde toutes les deux, je ne vois que de belles histoires et de l'amour !
A qui le dis tu, depuis que mes procédures d'adoption sont finies, je cumule les tendinites, les entorses et les douleurs en tout genre!!! Certainement que le relâchement d'un coup après toute cette attente fait que le corps ce dit bêtement qu'il peut lâcher (le traître!). Bon pis concernant le poids.... Moi je n'ai toujours pas perdu les kilos post attente alors... Mais on y croit!
RépondreSupprimerCat D.